Lighthouse de Google, un outil d'audit SEO simple… mais incomplet L’extension Chrome a subi une mise à jour majeure à destination des professionnels du référencement… qui attendent encore des améliorations.
L'extension Lighthouse de Google sur Chrome s'est enrichie en février 2018 d'un audit SEO des pages Internet. Jusqu'à présent, le plug-in testait seulement les performances, la conformité avec la technologie progressive web app, l'accessibilité du site pour les robots et les bonnes pratiques. Pour rappel, Lighthouse ne teste qu'une page à la fois, ce qui a l'avantage d'apporter des informations indépendantes du reste du site. Autre point, c'est un outil centré sur le mobile. Voici comment s'utilise Lighthouse et ce que l'on peut en attendre dans le cadre d'un audit SEO.
Le plugin est téléchargeable dans le Web Store du navigateur Chrome. Une fois installé, il est accessible à côté de la barre d'URL, parmi les autres extensions, via son picto représentant un phare sur fond bleu. Pour le mettre en route, il ne reste plus qu'à ouvrir la page que l'on souhaite auditer, cliquer sur l'extension, puis sur "Generate Report" dans l'onglet qui s'affiche. A gauche de l'onglet, un bouton "Options" permet de sélectionner le ou les audits que l'on voudrait effectuer. Par défaut, tous les audits sont cochés. 
Une fois le bouton de génération de rapport cliqué, il faut attendre entre 60 et 90 secondes pour que l'outil effectue ses tests. C'est un peu plus rapide depuis la mise à jour de mai. Les résultats apparaissent dans une fenêtre Chrome qui s'ouvre séparément. Tout en haut de la page, les scores des cinq catégories s'affichent, 100 étant la note la plus haute. Le SEO est souvent le plus élevé, mais pour l'instant, c'est aussi celui qui compte le moins de critères. Le barème des points octroyés dans l'audit est disponible sur le blog Google Developers.
Même dans une optique SEO, autant générer un audit complet. Certains critères servent aussi le référencement, comme les performances du speed index ou l'utilisation du HTTPS. A noter que certains critères se répètent d'un audit à l'autre, comme celui concernant le HTTPS, justement, qui se retrouve dans les catégories Progressive Web App et Best Practices, ou celui vérifiant la présence de la balise <title>, évaluée dans les audits Accessibilité et SEO.
L'audit SEO se divise en trois parties : Mobile Friendly, Content Best Practices et Crawling and Indexing, qui testent un total de 10 critères. Ceux qui ne sont pas validés sont sortis de leur catégorie, mis en tête de liste et marqués d'un panneau "attention" : il est difficile de les rater. Lorsqu'un problème est soulevé, il est le plus souvent accompagné d'une brève explication et lorsque c'est possible, le code html est extrait pour montrer quel bout a généré l'erreur. Les renseignements fournis sur la page via le lien "en savoir plus", en plus d'être parfois en anglais parfois en français, peuvent sembler elliptique à ceux qui ne maîtrisent pas bien le SEO technique.
En ce qui concerne les critères testés dans l'audit SEO, il s'agit d'une checklist rudimentaire d'éléments onpage dont seule la présence et le statut http sont pris en compte. Or, "avoir une balise title est une chose, qu'elle soit optimisée en est une autre", rappelle Aymeric Bouillat, consultant en référencement naturel chez SEOHackers. 
Maintenant, rentrons dans le détail des trois catégories :
Mobile friendly : La première compte deux critères : la présence ou non de la balise viewport (critère n°1) qui a une influence sur la lisibilité du texte (critère n°2) en adaptant la taille de la police à celle de l'écran du mobile. Au final, la catégorie permet de connaître le pourcentage de texte lisible sur le mobile, un élément de plus en plus important pour le SEO aux yeux de Google.
Content best practices teste non pas la qualité et l'optimisation du contenu mais la présence et la validité de certaines balises associées au contenu texte, comme les balises title ou rel=canonical, ou audio et vidéo, à travers les plugins. Les balises Hx de headings ou les liens sortants ne sont en revanche pas testés.
Crawling and indexing se concentre de manière assez succincte sur la possibilité d'indexation du contenu. Le premier critère évalue le statut HTTP de la page, c'est-à-dire qu'il vérifie qu'il n'y a pas une erreur de serveur ou redirection. Les deux autres critères servent seulement à s'assurer que la page peut être indexée et que le robot.txt est valide. De quoi lever aisément un doute si on soupçonne une anomalie, rien de plus.
En conclusion, l'outil d'audit SEO de Lighthouse est fiable, facile à utiliser et a l'avantage d'apporter des réponses rapides aux questions les plus simples. Il reste en revanche très incomplet par rapport à Screaming Frog ou Open SEO Stats pour ne citer qu'eux. Mais vu comme l'audit sur les performances s'est perfectionné au fil du temps, on peut espérer que les mises à jour permettront au SEO de suivre la même voie. 

L'extension Lighthouse de Google sur Chrome s'est enrichie en février 2018 d'un audit SEO des pages Internet. Jusqu'à présent, le plug-in testait seulement les performances, la conformité avec la technologie progressive web app,…
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