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À l’occasion de l’événement BlendWebMix à Lyon, l’experte en stratégie digitale Virginie Clève est venue présenter ses conseils pour réussir à correctement référencer son site web en 2018. Il faut savoir qu’il n’existe pas de recette miracle pour le SEO. Les règles changent constamment, Google revisite son algorithme régulièrement et ses milliers de critères sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets. Pour Virginie Clève, la solution à tout ce micmac, c’est d’avoir une stratégie, une ligne directrice et d’intégrer cette stratégie SEO directement dans la conception et le code de son site. Voici ses 10 points :
Ce qui semblerait être le B.A.-BA pour tout expert de SEO n’est pas forcément une évidence pour les autres. Virginie Clève rappelle ainsi l’importance des titres et des méta descriptions d’une page. Elle cite une étude de SEMrush qui estime que 35 % des sites ont un titre dupliqué, 8% des sites qui n’ont pas de balises de titre. Même chose pour les méta descriptions dupliquées, elles aussi estimées à 30%, qui plombent le référencement puisqu’elles indiquent à Google que le contenu des pages est identique. Voici les caractéristiques préconisées :
Virginie Clève rappelle ainsi que le balisage sémantique pour Google fonctionne peu ou prou comme celui d’un document Word. Bien répertorier l’information, c’est se garantir une meilleure visibilité sur le moteur de recherche.
Google voit votre site comme une arborescence de fichiers. Il est donc primordial d’avoir de la rigueur dans la classification et l’architecture des informations de votre site. « Au-delà de 4 clics depuis la home page, le taux de crawl s’effondre« , prévient l’experte.
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Google ne va en effet pas voir les pages trop bas dans l’arborescence. Ces pages ne seront donc considérées sans importance et n’auront aucune chance de se positionner. Dans l’idéal, la majeure partie de votre site web devrait être accessible au bout de 3 clics. Si vous avez beaucoup de contenu, Virginie Clève préconise l’utilisation d’archives, un rebond pour gagner un clic.
Le rebond dans une page est en effet un excellent moyen de donner de la visibilité à d’autres pages de votre site, et donc de mieux le référencer. « Si vous ne faites pas de lien vers une page, Google comprendra qu’elle n’est pas importante pour vous. Si elle n’est pas importante pour vous, elle n’est pas importante pour lui, comme les contenus anciens. Si vous négligez les contenus anciens, qui peuvent malgré tout avoir une forte valeur, vous n’aurez aucun moyen de les positionner. »
Virginie Clève conseille donc d’insérer au minimum 2 liens vers chaque page en navigation interne. Attention toutefois à ne pas en abuser ! Les liens entre eux doivent rester pertinents. Si on a une page qui parle de chats et renvoie vers une autre page à propos de chatons, tout est normal. Mais une page parlant de motos qui renvoie vers les chatons ne sera ni logique ni efficace pour Google ou votre internaute. En maquette, prévoyez des zones réservées au maillage dès la conception.
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Une redirection de migration https mal gérée représente jusqu’à -50% de trafic SEO. Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut savoir qu’il existe deux types de redirection : les redirections 301 et les redirections 302.
Google conserve ainsi toute la popularité de l’URL, toutes les informations qu’il a sur l’URL de départ. Si vous migrez définitivement, vous n’aurez donc ainsi transféré aucune information sur la nouvelle URL, et elle perdra le potentiel de référencement que vous aviez gagné avec votre ancienne adresse.
Mais depuis les dernières mises à jour, Google explique qu’aucune pénalité ne sera retenue avec une redirection. La raison ? Inciter les sites à migrer vers le https. Virginie Clève reste dubitative sur ces déclarations. Pour elle, les migrations https ne pénalisent effectivement pas les pages. Cependant, les 302 restent des redirections temporaires, et pourraient à nouveau être pénalisantes pour les pages.
Selon les règles de Google, il n’y a pas de pénalité algorithmique concernant le duplicate content. En revanche, Virginie Clève explique que la duplication de contenu vous pénalise d’une autre manière : une page présentant du contenu dupliqué est une page de mauvaise qualité. Si elle est de mauvaise qualité, elle ne sera pas correctement référencée et aura une incidence sur les performances de votre site. Google choisira en effet une page parmi celles qui présentent le même contenu dupliqué, diluant ainsi la performance de la page.
Google recommande la balise « canonical » pour lutter contre le duplicate content. La balise alerte Google que le contenu d’une page est dupliqué. Google va voir ailleurs et il y aura ainsi moins de temps perdu en crawl ainsi qu’une concaténation des signaux de la page et de sa dupliquée sur une seule. Cette solution fonctionne pour les contenus externes mais ne fonctionne pas pour le contenu interne.
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« En termes d’expérience utilisateur, il n’y a rien de plus frustrant qu’une erreur 404 », martèle Virginie Clève. 35% des sites ont des liens brisés en navigation interne. Une perte énorme pour l’experte en SEO.
Sur internet, c’est comme dans la vraie vie : il faut recycler. Le meilleur moyen de faire de l’achat de lien pour des clopinettes, c’est de récupérer des anciens backlinks, des anciens domaines publicitaires, promotions etc., mais aussi corriger une 404. On dit qu’en moyenne, une page met un an pour se positionner en première page de Google. Une analyse pour repérer les 404 et effectuer des redirections peut avoir un très bon effet sur une page.
Concernant les contenus supprimés : Virginie Clève prend l’exemple des produits expirés sur les sites e-commerce. La plupart de ces pages restent en 404 alors qu’elles sont parfois référencées – et bien – par Google. Un gros manque à gagner pour l’experte. Dans les cas où les pages sont définitivement supprimées et ne seront jamais réhabilitées, il convient d’en faire des 410.
À partir de ce mois de juillet, votre site mobile sera crawlé, et uniquement lui, il fera foi pour l’ensemble de votre positionnement. Si les règles SEO et de navigation mobile ne sont pas respectées, le site ne sera pas correctement référencé. « Il convient aussi d’éviter les frameworks à la mode comme javascript, certaines versions d’angular ne sont pas référencées du tout », prévient Virginie Clève.
Comment savoir si votre outil est adapté sur mobile ? Il existe des outils disponibles chez Google comme le test d’optimisation mobile et la vitesse du site sur mobile.
Les microformats consistent à donner dans le code source des informations sous forme de base de données pour Google. Il existe par exemple des microformats News Article pour les actualités, Recipe pour les recettes de cuisines, How To pour les tutoriels, Product pour les produits etc. Pour Virginie Clève, le futur du SEO passera par ces microformats, notamment dans la recherche vocale.
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Le trafic Google Image revient. La recherche visuelle est en effet en train d’augmenter significativement et pourtant 45% des sites ne remplissent pas la balises alt sur les images. Or, Google ne voit pas les images sans textes alt, et donc ne les référence pas. Pourtant, la recherche par image est de plus en plus utilisée par Google, notamment pour illustrer les résultats de recherches avec les microformats cités ci-dessus.
Autre point, toutes les images intégrées par CSS sont ignorées par Google, tout comme les images qui apparaissent dans les scrolls : Google ne les verra pas, idem pour les images intégrées via CSS.
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Bonus de ces techniques : elle pourront également servir pour la recherche vocale, puisque les éléments de réponses les plus enclins à ressortir à la suite d’une requête vocale seront ceux qui seront positionnés en feature snippet, que ce soit sur Google ou bien Siri, Cortana ou Alexa.

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